Chaque année, les membres de l’académie Solaris et Tenebris apprennent une technique de combat différente basée sur les différents type de maniement de sabre laser aperçus dans les films de la saga Star Wars. Les membres apprennent les styles de combats qu’ils utiliseront pendant leurs chorégraphies de l’année. A chaque année correspond un style particulier. Les 7 formes de combat que l’on peut retrouver dans l’univers étendu Star Wars sont les suivantes

1. Shii-cho

Des milliers d’années avant la Guerre des Clones, lorsque les épées métalliques furent remplacées par des sabres-lasers, la Forme I fut créée par les Maîtres Jedi à partir des anciennes traditions d’affrontement à l’arme blanche, en conservant en partie les fondements de l’attaque, de la parade et du ciblage de zones précises du corps, tout comme les estocades. Cependant, cette forme également appelée la forme idéale était évidemment un dérivé des arts anciens, puisque les épées ne se maniaient pas avec autant d’aisance que les sabres lasers plus modernes. Cette forme ne fut plus guère utilisée par les chevaliers Jedi durant la période « émergence de l’Empire » mais resta néanmoins enseigné aux novices et apprentis à leur plus jeune âge comme « le fondement de l’art Jedi » débouchant sur l’apprentissage des 6 autres formes.

2. Makashi

Discipline de prédilection des plus grands duellistes de la Galaxie comme le comte Dooku, la Forme II était la plus raffinée des sept, portant la maîtrise de la lame à son plus haut niveau, elle était considérée comme le raffinement ultime des combats entre sabre laser. Le principe consistait à porter des attaques puissantes et à se défendre en un minimum d’efforts. En pratiquant ce style, l’individu développait donc un sens inégalé dans l’attaque et la défense. Les mouvements devaient être fluides de façon à anticiper tout revers de l’adversaire. Malgré son efficacité technique, ce style fut pourtant délaissé par les Jedi de l’ancien Ordre, car peu adéquate pour venir à bout des dangers modernes depuis qu’ils croyaient les Sith éteints. En effet, durant les temps anciens, les Jedi se battirent de façon récurrente contre les Sith et les Jedi Noirs, ce qui leur valu de développer cette technique afin de survivre face au côté obscur. Cependant, à la fin des nouvelles guerres des Sith, ces derniers furent défaits et la forme II devint de moins en moins pratiquée, la menace n’étant plus réelle. Elle laissa donc place peu à peu à la forme III, plus adaptée à leurs missions de gardien de la paix et de la justice. En revanche, les Seigneurs Noirs, qui eux s’attendaient à affronter des Jedi, n’hésitaient pas à l’étudier pour augmenter leur puissance technique. Ainsi, même sous la règle des deux, les Sith continuèrent à la pratiquer en secret en attendant le jour de leur revanche.

3. Soresu

Développée suite à l’expansion massive des blasters dans la Galaxie, la Forme III fut adoptée par la majorité des Jedi dans les dernières décennies de la République, car permettant une protection maximum face aux tirs énergétiques grâce à son style composé de mouvements brefs et efficaces. Au fil des siècles, la Forme III fut considérée comme une expression de la philosophie de défense et de non-agression des membres de l’Ordre Jedi, comme le comprit Obi-Wan Kenobi, qui en devint un formidable pratiquant après la mort de son maître, Qui-Gon Jinn. Considéré comme une forme passive, le Soresu permettait donc par des mouvements rapides et précis de neutraliser, tuer ou intimider son adversaire. Le praticien utilise donc des attaques et des parades ultra rapides en réponse au blaster, et d’ailleurs cette forme de combat demande une concentration extrême ainsi qu’une bonne affinité avec la force. Pour exemple, Obi-Wan Kenobi était tellement à l’aise dans ce style qu’on le vit dévier des tirs de blaster lui arrivant dans le dos et ce, sans même se retourner. Bien que le Soresu soit une forme passive utilisée contre les blasters, il n’en demeure pas moins que les combats aux sabres restent inévitables, mais comme le fit Kenobi, les Jedi respectaient la forme et essayant de désarmer leurs adversaires. Ce fut évidemment le cas lors de son duel contre le général Grievous sur Utapau. Mais comme toujours, même en duel, le Soresu restait une forme défensive tenant plus de la survie que de la victoire, ce qui collait encore bien avec la philosophie Jedi quand il s’agissait d’épargner des vies.

4. Ataru

Certainement la plus acrobatique et exigeante physiquement, la Forme IV nécessitait pour son utilisateur une très grande connaissance de la Force et des ressources qu’elle offrait. Aussi connu sous le nom d’Ataru, ce style entraînait d’époustouflants combats qui donnaient la part belle aux mouvements extrêmement rapides et élaborés, au sein desquels pouvaient être distingués les tournoiements « jung su ma« , les sauts périlleux « ton su ma » et les roues « en su ma« . Bien qu’esthétique, l’Ataru demandait de grands mouvements et donc un grand espace. Cela cumulé à la fatigue engendrée par cet art permit à Dark Maul de tuer Qui-Gon Jinn, mettant donc en évidence les faiblesses de cette forme de combat.

5. Djem so

Pour satisfaire le besoin de puissance de certains Jedi, comme Anakin Skywalker, la Forme V fut créée en même temps que la précédente. Il existait deux variantes de cette forme, le Shien et le Djem So, que l’on pouvait utiliser de façon alternative selon les situations. La forme V exploitait au maximum les mouvements d’attaque au sabre-laser, notamment pour passer du blocage d’un tir de blaster à son renvoi délibéré vers l’ennemi (Variation Shien). La variation Djem So fut développée par des Jedi qui trouvaient la forme IV trop passive. Le Djem So est spécifique au duel, elle est plus agressive et a la particularité que les praticiens tenaient toujours leurs sabres à deux mains. Pour certains Jedi, cette forme représentait une philosophie digne de répondre à toutes menaces; pour d’autres, le sentiment de domination qu’elle entraînait, cette quête inéluctable de puissance et de pouvoir, lui conférait un aspect dangereux.

6. Niman

Appelée Niman ou encore « Forme des diplomates », la Forme VI correspondait à une des formes généralement étudiées par les Jedi, car exigeant moins d’endurance physique que les autres, et ce même si elle nécessitait en moyenne dix années d’entraînement pour en obtenir une parfaite maîtrise. En pratique, la Forme VI était une combinaison des Formes I, III, IV et V, et représentait pour beaucoup la quintessence de la technique de combat au sabre-laser, car s’accordant parfaitement à la recherche de l’harmonie et de la justice. A ce titre pour l’étudier, Cin Drallig préconisait une longue pratique préalable des autres formes pouvant s’échelonner jusqu’à 10 années. On parle de forme des diplomates puisque les Jedi cherchait toujours une issue pacifique dans le but de verser le moins de sang possible.

7. Vaapad

Le Juyo était le nom que l’on conférait au plus récent des styles de combat au sabre-laser, la Forme VII. Difficile à maîtriser et très exigeante, cette forme était dangereuse aussi bien pour l’adversaire que pour son pratiquant, ce qui en faisait généralement une discipline réservée aux Maîtres les plus expérimentés, tel Mace Windu. Comparable dans une certaine mesure à la Forme V en terme de puissance, ce style demandait en effet de son adepte un recours à des émotions très fortes qui, mal canalisées, pouvaient évidemment le conduire sur le chemin du Coté Obscur. Cette familiarité avec l’utilisation pervertie de la Force était d’autant plus évidente quand on sait que le septième style était généralement préconisé par les Seigneurs Sith. En revanche, lorsqu’elle était parfaitement utilisée en combat, la Forme VII consistait en une série de mouvements directs et saccadés qui plongeaient l’adversaire sous une pluie de coups, rendant ainsi imprévisible son pratiquant.

Certaines formes de combats ne sont pas apprises en tant que telles dans l’académie pour laisser place à d’autres formes plus diverses. Aussi dans l’académie les formes suivantes sont dispensées :

      1. Shii-cho
      2. Makashi
      3. Soresu
      4. Double sabre
      5. Ambidextrie
      6. Vaapad
      7. Forme personnelle